PROTHÈSE TOTALE HANCHE
Première implantation
Reprise de prothèse totale de hanche
PROTHÈSE TOTALE DE HANCHE PAR VOIE ANTÉRIEURE DE HUETER
La coxarthrose est une usure du cartilage de la hanche avec le temps, provoquant des douleurs lors des mouvements. Elle entraine des boiteries, des raideurs et des douleurs.
En France, la prothèse de hanche est l'intervention prothétique la plus fréquente avec 140000 implantations chaque année.
L'intervention:
L'intervention dure en moyenne une heure et se déroule sous rachi-anesthésie ou anesthésie générale.
L'abord de la hanche s'effectue par voie mini-invasive antérieure de Hueter sur table de traction passant entre les muscles sans les couper ou bien par voie mini-postérieure en fonction de l'âge, la morphologie de chaque hanche.
La tête fémorale et le cartilage usé du bassin (cotyle) sont remplacés par des implants prothètiques s'adaptant le mieux à la morphologie de la hanche native.
Suites post-opératoires:
La durée d'hospitalisation moyenne est de 24 heures à quelques jours.
La réeducation commence le jour même pour une récupération rapide.
Le patient marche avec des béquilles pendant 21 jours.
La reprise de la conduite s'effectue à 1 mois et la reprise du travail à 6 semaines.
Risques et complications
Hématome (spontanément résolutif avec du repos et un glaçage)
Infection ( rare, environ 1%)
Luxation
Lésion nerveuse (complications très rare)
Inégalité de longueur corrigée par le port d'une compensation
REPRISE DE PROTHÈSE TOTALE DE HANCHE
La prothèse totale de hanche est constituée de deux parties : la cupule est implantée dans le cotyle, et la tige fémorale est implantée dans le fémur. La bille remplace la tête du fémur et s’articule avec la cupule.
Au fur et à mesure du temps, les implants s’usent occasionnant une dégradation fonctionnelle de la prothèse. Les principaux motifs de changement de prothèse sont l’usure, le descellement, les luxations récidivantes, les infections. Cela va occasionner des douleurs, une boiterie, une raideur.
L’intervention :
L’intervention peut être réalisée sous rachianesthésie ou bien sous anesthésie générale. Elle dure en moyenne 2 heures.
Le premier temps de l’intervention consiste à retirer la prothèse en place par reprise de l’ancienne cicatrice. Si les implants ne peuvent être extrait sans difficulté, une fémorotomie est réalisée (ouverture partielle du fémur) afin de retirer l’implant fémoral. Une greffe osseuse provenant du patient ou d’un os de donneur traité peut être nécessaire pour restaurer l’anatomie du fémur. Une nouvelle tige fémorale est mise en place associé ou non à une fixation sur le fémur.
Dans le cas d’une reprise de la cupule cotyloïdienne, l’implant est extrait. Une quantification des pertes osseuses est réalisée. Une greffe osseuse associée à un soutien (croix de Kerboull) peut être nécessaire afin de restaurer une anatomie satisfaisante. Un nouvel implant est mis en place dans la reconstruction.
Suites post-opératoires:
Hospitalisation 5 jours
Glaçage
Appui complet ou reprise d'appui soulagé pendant 6 semaines avec remise en charge progressive
Rééducation : lever le lendemain, reprise de la marche avec béquille, mobilisation active et passive
Reprise du travail à 3 mois
Reprise du sport à 6 mois
Les risques et les complications:
Hématome
Luxation
Phlébite
Paralysie nerveuse (sciatique)
Infection
Fracture peropératoire nécessitant du matériels supplémentaires spécifiques